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Une vie pas si facile
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Une vie pas si facile

VIP-Blog de marley
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  • Créé le : 16/01/2006 13:53
    Modifié : 14/10/2006 17:27

    Garçon (18 ans)
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    Robert Nesta Marley

    28/02/2006 23:30

    Robert Nesta Marley


    Pour Marley comme pour de nombreux rastas, les noirs sont une tribu perdue d’Israël. Ils se considèrent comme les véritables Hébreux et tiennent les occupants actuels d’Israël pour des imposteurs.

    Bien que certains rasta extrémistes (secte Nyabinghi) considèrent qu’il faut tuer l’oppresseur blanc, tous les rastas refusent de porter les armes. Comme l’explique Bongo-U, un guérisseur rasta de Montego Bay, "La violence est laissée à Jah. Seul Dieu a le droit de détruire". Les Rastas croient à la force spirituelle et au pouvoir des éléments : tremblement de terre, le tonnerre, l’éclair. Selon le précepte biblique, les Rastas s’interdisent de manger lorsque d’autres meurent de faim. Ils vivent en communauté, partageant leurs biens et s’échangeant des services.

    Au milieu des années 60, lorsque la violence connut de nouvelles flambées dans les ghettos de Kingston Ouest, la police et le gouvernement s’en prirent aux Rastas, brûlant leurs maisons et les mettant à la rue. Au plus fort de la répression, les forces de police détruisirent le quartier de Black o’ wall, un endroit du bidonville où vivaient de nombreux rastas, dans des cabanes faites de bois et de tôle. A l’aube, alors que la population dormait, les policiers arrivèrent à la tête d’un convoi de bulldozers pour raser l’endroit. Dans la panique, beaucoup de femmes, d’enfants et d’hommes furent blessés et nombreux furent arrêtés. Ces épisodes inspirèrent un grand nombre de reggaemen, qui trouvaient là matière à actualiser leur combat contre l’oppression, contre l’injustice et contre Babylone, ancrant le reggae dans une réalité politique, géographique et sociale particulièrement passionnée.

    Naturellement, la répression dont était victime le mouvement rasta, loin de l’affaiblir, renforçait sa popularité. Ses effectifs continuèrent d’augmenter tandis que le style rasta imprégnait désormais toute la société jamaïcaine. A l’étroit dans les villes, les Rastas historiques encouragèrent bientôt les jeunes à développer des communautés à la campagne, loin du "shitstem" (= système de merde). Les Rastas ont une culture de l’autonomie, fondée sur la pêche, la culture et l’artisanat. Cet appel à déserter Babylone se traduisit par une profusion artistique, les peintres, les sculpteurs sur bois et tous les autres Rastas doués d’un quelconque talent se mettant à transformer de nombreux endroits de l’île – à commencer par Kingston – en un lieu d’exposition et de méditation autour d’objets et de compositions de toutes sortes. Ce dynamisme culturel attire aujourd’hui un grand nombre de touristes sur l’île. Néanmoins, le principal impact de ce mouvement concerne le reggae, vers lequel affluèrent un grand nombre de jeunes désœuvrés, auparavant engagés dans des bandes et cherchant désormais à gagner leur vie et à développer leur talent dans la musique. Un type comme Dillinger est représentatif de cette mouvance des "rude boys" transformés en reggaeman – certes survolté – par l’influence des communautés rastas.

    En 72, durant les mois qui précédèrent les élections, le Premier Ministre Hugh Shearer, leader du Jamaican Labour Party, décide d’interdire la diffusion des chansons rastas à la radio. Ces efforts étaient dérisoires, le reggae étant partout dans l’île, un marché noir très animé s’étant même développé à l’occasion de cette interdiction. Le JLP fut d’ailleurs défait cette année là, tandis que Michael Manley, leader du People’s National Party, devenait Premier Ministre. Bien que Marley se défendait de faire de la politique ("Me no sing politics, me sing bout freedom"), il devint de facto une force électorale avec laquelle il fallait compter. Les deux camps eurent l’occasion de le récupérer (en le citant) ou de le poursuivre en justice.

    Comme les Rastas sont en contact direct avec Dieu – ils lisent au moins un chapitre de la Bible chaque jour – ils n’ont pas besoin d’intermédiaires. De là le rejet de tous les systèmes, qu’ils soient politiques, commerciaux ou administratifs. De même, le mouvement ne peut pas avoir de clergé ni de leader






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